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Cap sur l'Etrave

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1 juin 2008

Garçon prend la barre

Hé : garçon, prends la barre,
Vire au vent et largue les ris
Le vent te raconte l'histoire
De ces marins couverts de gloire
Il t'appelle, et tu le suis

Vers les rives lointaines
Que tu rêves tant d'explorer
Et qui sont déjà ton domaine,
Va tout droit sans fuir la peine
Et sois fier de naviguer

Sur la mer et sur terre,
Au pays comme à l'étranger,
Marin, sois fidèle à tes frères,
Car tu as promis naguère
De servir et de protéger.

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31 mai 2008

Les Zones...

ZonesLa mer est à tout le monde ? Oui mais pas partout. Il y a une foule de zones où les droits du navigateur changent :
- les eaux intérieures (estuaires, ports, baies, etc) qui dépendent de l'état côtier. Une autorisation de passage est réglementée.
- les eaux archipélagiques constituées de l'espace entre les îles d'un archipel. Le transit dans ces endroits est permis.
- les eaux territoriales qui vont jusqu'à 12 miles (moins si l'état le précise). La souveraineté de l'état côtier s'y exerce pleinement.
- une zone contiguë qui s'étend jusqu'à 24 miles au delà des 12 miles des eaux territoriales pour permettre aux états côtiers d'exercer un droit de poursuite.
- une zone de protection écologique qui va de la fin de eaux territoriales et jusqu'à 188 miles. Pour permettre de combattre les pollutions.
- une zone de protection de la pêche fixée par les états côtiers.
- une zone économique exclusive de 200 miles (incluant les eaux territoriales). Elle donne la souveraineté dans certains domaines aux états qui en disposent. - enfin la haute mer qui se situe en dehors de toutes ces zones. Une zone énorme donc et dans laquelle les états ne disposent normalement d'un pouvoir de juridiction qu'à l'égard des navires ayant leur pavillon. Ca veut dire quoi tout cela ? D'abord que les états ont des responsabilités dans les zones qui leur reviennent (police, contrôle, lutte contre la pollution, surveillance de l'exploitation de la ressource, etc). Des droits certes mais des responsabilités ce qui fait que certains états réduisent les eaux territoriales au minimum puisqu'ils ne peuvent pas assurer leur responsabilités jusqu'à 12 miles. D'autres ont les yeux plus grands que le ventre et proclament des eaux territoriales au delà de 12 miles mais là, ils sont hors-la-loi internationale.
Enfin, il reste au final, une zone énorme qui échappe à toute juridiction et dans laquelle on est "libre". Enfin, encore une fois liberté conditionelle puisque l'état du pavillon peut y exercer sa juridiction mais il est assez rare de trouver partout dans le monde des navires capables de le faire.

31 mai 2008

Homme Libre...

eauL'eau. Un élément essentiel. Elle recouvre 71% de la surface de la terre. Elle représente 60% d'un corps humain adulte. La vie est venue de l'eau. Sans eau, il n'y a pas de vie. Et pourtant, malgré cette richesse, les rapports sont alarmants : "Aujourd'hui, plus de 1 milliard d'individus n'ont pas accès à l'eau potable et 2,5 milliards ne bénéficient ni d'installations d'assainissement ni de formes modernes d'énergie. Les conséquences sont dramatiques : le manque d'eau potable est la première cause de mortalité au monde. Plusieurs millions de personnes meurent chaque année du fait d'une eau contaminée, dont 2 millions d'enfants de moins de 5 ans." C'est une richesse qu'il faut préserver et répartir.

Mais l'eau, la mer et les océans, c'est aussi un espace de liberté. C'est un patrimoine commun qui n'appartient à personne, et donc à tous, et dans lequel tout le monde est à égalité. Pourtant il y a des règles à respecter. C'est une liberté conditionnelle. On ne peut pas y faire n'importe quoi. Amateurs, profiteurs ou vandales n'y sont pas admis longtemps.

Allons faire des ronds dans l'eau. Pendant ce temps, nous ne salirons pas la terre et nous serons dans un vrai monde de fraternité. Celle des gens de mer.

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